Vieillissement et Aménagement du Territoire
Le vieillissement correspond à un mode de vie plus statique, l’utilisation de l’espace urbain, du logement est plus restrictive. La volonté d’autonomie reste cependant prédominante. L’habitat détermine ainsi très largement les modes de vie, la capacité de nouer des relations sociales et d’accéder aux services. L’aménagement du logement sans celui de l’espace urbain risque de provoquer un confinement de la personne âgée dans son logement et une rupture avec l’environnement.
En tant que pouvoirs publics les plus proches du citoyen, les communes sont particulièrement concernées par le vieillissement de la population. Celui-ci a notamment des conséquences sur les dépenses publiques. Répondre aux défis du vieillissement de la population ne se limite pas, pour les collectivités locales, à offrir des services spécifiques pour les personnes âgées mais implique une réflexion sur l’adaptation de l’ensemble des politiques locales (logement, mobilité, loisirs, services).
L’importance du vieillissement de la population exerce une influence déterminante sur les caractéristiques socio-économiques et culturelles, mais aussi sur la survie de service comme commerces et Ecole, et ce par l'opportunité d'un parcours résidentiel grand âge, et la libération de grands logements en centre ville.
Par l’absence ou l’insuffisance des adaptations, on dénombre chaque année 450 000 chutes de personnes âgées, dont 62 % à domicile. Les décès causés par ces accidents sont de 10 000 par an et peuvent accélérer la dégradation de l’autonomie, par des facteurs physiques et psychologiques.
Par l’absence ou l’insuffisance des adaptations, on dénombre chaque année 450 000 chutes de personnes âgées, dont 62 % à domicile. Les décès causés par ces accidents sont de 10 000 par an et peuvent accélérer la dégradation de l’autonomie, par des facteurs physiques et psychologiques.
Notons que dans le quart Nord Ouest de Paris le nombre de places disponible en EHPAD est de 5,2 pour cent personnes de plus de 65 ans (données OR2S), mais aussi que 42.6% des plus de 75 ans vivent seuls.
Nous savons également que la programmation ou le financement de ce type d’Etablissement est en constante diminution alors que les besoins vont se démultiplier dans les 10 années à venir, et bien plus encore jusqu’en 2045. De même, les Bailleurs Sociaux ne construise que trop peux de logements type Béguinage, qui de plus, ne correspondent pas toujours aux besoins.
Nous savons également que la programmation ou le financement de ce type d’Etablissement est en constante diminution alors que les besoins vont se démultiplier dans les 10 années à venir, et bien plus encore jusqu’en 2045. De même, les Bailleurs Sociaux ne construise que trop peux de logements type Béguinage, qui de plus, ne correspondent pas toujours aux besoins.
Des attentes différenciées en matière d’habitat
Le logement se caractérise par un nombre élevé de propriétaires qui devront envisager l’ajustement du logement à leur vieillissement, les locataires étant quant à eux souvent attachés à leur logement même trop grand. Les personnes âgées occupent des logements faits pour des familles, trop grands, avec le départ des enfants et dont les charges sont lourdes.
Cette inertie du parc provoque des difficultés : celle de trouver un logement plus spacieux pour des familles qui le désirent ; l’insuffisance de logements de type II ou III en BBC pour des jeunes ménages ou de personnes âgées.
Des problèmes peu étudiés : Les freins à l’adaptation
L’adaptation d’un logement ne présente pas que des difficultés pratiques et financières, la personne âgée locataire peut se trouver démunie face à la résistance du bailleur, dont elle doit obtenir l’accord pour les travaux.
Habiter ce n’est pas seulement, disposer d’un toit, d’un hébergement, d’un domicile, c’est surtout investir un lieu, pouvoir y vivre pleinement, en sécurité , et y rester !
Des problèmes peu étudiés : Les freins à l’adaptation
L’adaptation d’un logement ne présente pas que des difficultés pratiques et financières, la personne âgée locataire peut se trouver démunie face à la résistance du bailleur, dont elle doit obtenir l’accord pour les travaux.
Habiter ce n’est pas seulement, disposer d’un toit, d’un hébergement, d’un domicile, c’est surtout investir un lieu, pouvoir y vivre pleinement, en sécurité , et y rester !